Mes Musées
Le Musée du vêtement Provençal
Ce musée est situé dans un ancien moulin à huile construit en 1772. Il cessa toute activité après le terrible gel de 1956, qui anéantit ainsi une grande partie des oliviers de la région.
Plus de 200 vêtements de femmes, d’hommes, d’enfants et accessoires de la vie quotidienne composent l’exposition permanente.
La collection couvre la période de 1800 à 1915, période fatale au vêtement provençal remplacé par la mode parisienne.
L’architecture intérieure du « moulin à sang », (moulin dont les meules pouvaient être tournées autant par les hommes que par les animaux), ses six voûtes de presse, sa cuisine typiquement provençale avec son potager (cuisinière), ainsi que de très belles pièces d’indiennes, la robe de mariée qui en Provence avant 1850 n’était pas blanche mais de couleur verte-olive, sauront-vous conter les belles traditions de notre région.
L’Église St-Michel
L’Église Saint Michel Archange, domine depuis 10 siècles la Vallée du Gapeau. Construite entre la fin du XIème et le début du XIIème siècle, son style est un mélange de roman et de gothique.
Elle doit sa particularité à ses deux piliers centraux de 13 m de haut qui font d’elle une église à deux nefs égales.
Les orgues, restaurés en 1992, possèdent un buffet de style gothique flamboyant. Ils ont été construits par Antonius Millani en 1499. Le buffet est l’un des plus anciens buffets d’orgues signé de France. On peut en effet lire une inscription en latin : « Cet orgue a été fait par le frère Antonius Millani, de l’ordre de Saint Augustin ». Deux soleils représentant la commune, apposés sur la façade, sont des vestiges du buffet d’origine.
Le clocher date de 1661 et renferme une cloche baptisée en 1938, qui se prénomme comme sa marraine Madame Fille Beguin de Cuers « Rose-Marie ». Elle annonça le jour de ses sept ans l’Armistice de la dernière guerre.
Le campanile, véritable œuvre d’art, construit pour résister aux assauts du Mistral date de 1662. Il renferme une cloche de note « mi » datant de 1531.
Le Musée Jean Aicard
Jean Aicard (1848 Toulon -1921 Paris) poète, écrivain et académicien. Il est l’auteur de nombreux ouvrages, dont le roman « Maurin des Maures » publié en 1908, au sujet du célèbre braconnier provençal. En 1869, à 21 ans, il est élu à l’Académie du Var. Il publie son premier ouvrage « Les Jeunes Croyances » puis il enchaîne par des essais, des nouvelles, des recueils de poésie, des pièces de théâtre et des romans. Le 1er avril 1909 Jean Aicard est élu à l’Académie Française au siège de François Coppée. Il a 61 ans. Pierre Loti répondra à son discours de réception le 13 décembre 1909.
En 1914, au hasard d’une promenade, il découvre Solliès-Ville. En 1916 il achète « la petite maison qui semble se blottir contre l’église ». Devenu Maire du village en 1919, il fera classer les ruines du château des Forbin aux Monuments Historiques et y fera jouer par la Comédie française, en août 1920, sa pièce : « Forbin de Solliès ou le Testament du roi René ».
Pour tout renseignement complémentaire sur Jean Aicard : 04.94.33.72.02
Visites guidées gratuites sur réservation uniquement du mardi au samedi
Fermés les dimanches, lundis et jours fériés
Accès par autoroute A57 Toulon/Nice, sortie n°6 La Farlède